La chanteuse de 24 ans a répondu aux questions de Stéphanie Loire.
Une année riche, remplie de succès, de concerts. Quand tu y repenses, que retiens-tu ?
J'avoue que je n'ai pas le temps de me retourner pour regarder en arrière. Je me tourne davantage vers mon avenir, avec beaucoup de choses à faire et il faut qu'on bosse. Je crois que je ne réalise pas trop, on est tellement dans un tourbillon que je n'ai pas le temps. Je préfère l'avenir au passé. Mais j'ai hâte de pouvoir prendre du recul !"
Que représente la scène pour toi ?
"C'est ce que je préfère ! J'aime la scène parce que c'est palpable. Quand tu composes une chanson au piano et que tu peux ensuite voir et sentir les réactions du public, c'est génial. Des sourires, des pleurs, des gens qui chantent : c'est dans ces moments que tu te rends compte que c'est dingue ce qui se passe. J'adore ça, je chante et je partage. Il y a tellement de valeurs que j'adore dans le live."
As-tu un lien particulier avec ton public ?
"J'essaye de le faire en tout cas. On peut très rapidement ne pas être connecté avec son public. Pour que les gens soient concernés, il faut être sensible, intime, raconter des histoires, faire rire. C'est important de montrer qu'on est des gens simples, des copains passionnés par la musique et qui se racontent des histoires."
En 2023, tu as enchaîné beaucoup de concerts. C'est difficile de garder la tête froide ou de l'énergie ?
"Ce n'est pas évident, c'est sûr. L'année a été extraordinaire, mais difficile. Il faut être passionné, il faut avoir de la générosité et beaucoup de discipline. Je n'ai plus la même vie qu'avant. Je suis une très bonne vivante, j'adorais boire des coups, me coucher tard. Aujourd'hui, tout ça n'est plus possible, sinon je ne tiendrai pas le rythme. Mais d'un autre côté, c'est merveilleux parce que ce métier t'incite à devenir une meilleure version de toi-même !"
En quelques phrases, comment tu définis ton album "La symphonie des éclairs" ?
"C'est l'album d'une adolescente qui découvre la vie en même temps que la musique. Elle découvre aussi sa sensibilité, qu'elle n'aime pas, mais qu'elle apprend à embrasser. Je crois que c'est l'album d'une fille qui n'a aucune confiance en elle et qui va trouver confiance en une seule chose : la musique. C'est un album qui invite à être gentil avec soi-même et les autres."
Zaho de Sagazan fera deux apparitions dans la région. D'abord aux Nuits de Fourvière à Lyon le 26 juillet (déjà complet), puis au Foreztival le 4 août à Trelins, non de loin de Feurs (Loire).
L'interview de Stéphanie Loire est à retrouver, tous les mercredis, à partir de 19h sur Radio SCOOP et en replay.
